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Ecoutez l'enregistrement et complétez le texte avec des verbes au présent.
Attention! Le texte N'est PAS une transcription de la vidéo.
On positionne le microscope sur une plate-forme anti-vibratoire, faite d'une masse importante et de sandows, et je connecte l'électronique à la tête du microscope. On règle finement l'approche de la pointe vers la surface et on lance l'approche automatique de cette pointe vers la surface. On est à peu près actuellement à 10 micromètres de la surface. On avance donc grâce à un moteur pas-à-pas la pointe vers la surface. On est à 8 micromètres de la surface, 6 micromètres de la surface. L'approche s'arrête lorsqu'on détecte un courant-tunnel de 500 picoampères. Nous sommes à peu près actuellement à 5000 nanomètres de la surface, 4000, 3000, 2000, 1000 et voilà : la pointe rentre en régime de courant-tunnel et vous pouvez voir apparaître à l'écran la surface de graphite sur une échelle de 3000 nanomètres fois 3000 nanomètres. Et vous pouvez voir apparaître des variations de contraste importantes, en fait, qui correspondent à des terrasses qui ont des hauteurs de 1, voire quelques plans atomiques. On zoome à présent, donc on réduit cette fenêtre de balayage, pour essayer d'observer les atomes. La fenêtre est à présent 38 nanomètres sur 38 nanomètres et on continue à zoomer pour descendre à 7 nanomètres de balayage. Nous sommes à présent donc à la résolution atomique. Chaque boule blanche que vous pouvez voir sur la surface correspond en fait à un atome de carbone de la surface de graphite. Vous voyez donc que dans des conditions d'imagerie standard, c'est-à-dire quand on se trouve à l'air, on est capable d'imager une surface à la résolution atomique. Cependant, l'observation de ces surfaces-là est rendue difficile par le fait, par exemple, qu'on parle. Si j'élève la voix, vous voyez que, ici, on perd la résolution atomique et, même chose que lorsqu'on fait défiler les images les unes après les autres, on ne passe pas au même endroit dû à la dérive thermique que l'on peut obtenir.